(Articles : catégorie conférence)
La résilience c’est se relever et se reconstruire après l’échec. Mais c’est aussi ne jamais renoncer et persévérer à lutter contre l’adversité. La résilience est une qualité, une sorte de pli de l’esprit et du caractère, qui permet à celui qui en est pourvu de poursuivre, dans sa personne et son engagement, alors qu’il est face à des circonstances dérangeantes et troublantes. Quelque soit l’adversité ou la difficulté à laquelle il est confronté, l’individu résilient aura toujours la volonté et le courage de ne jamais renoncer, d’aller jusqu’au bout de son combat – dans l’éternel recommencement de lui-même.
Pli du caractère ou de l’esprit, la résilience repose – certains psychologues et sociologues des organisations et entreprises le disent – sur des sortes de « compétences » souterraines de la personnalité – innées ou acquises : la faculté de bien gérer son stress, la capacité à rester maître de soi et la conviction sous-jacente d’être engagé dans un processus où l’échec compte moins que la bataille menée – et finalement, quoi qu’il en soit, gagnée.
Devant toute espèce d’obstacle, l’individu résilient affiche comme une attitude de défi, une volonté bien trempée et une assurance confiante et à toute épreuve ; il est toujours animé par la volonté d’atteindre l’objectif fixé ; il a toujours le sentiment d’être tenu, responsable et engagé, par la mission qu’il s’est donnée ou qui lui a été confiée. Tous traits de caractère et états de l’esprit qui font défaut à l’individu non-résilient. Mais défauts cependant qui ne sauraient être rédhibitoires. La résilience n’étant pas seulement une compétence ou une faculté « naturelle », mais tout autant une capacité « culturelle » – autrement dit, une ressource, un patrimoine, que l’on peut acquérir et travailler. Et que donc, l’entreprise peut stimuler et renforcer au sein de ses équipes par une meilleure gestion de ses outils de management.
Dans le monde de l’entreprise, la résilience est aujourd’hui considérée comme une compétence générique majeure. Et tout bon management va – devrait aller – dans le sens d’un management résilient. Celui-ci, seul, permettra à l’entreprise d’aller au-delà des changements de circonstances et à surmonter toutes les crises de sens ou d’identité qui peuvent l’affecter.
Pour rester compétitives les entreprises ont tout intérêt à faire en sorte de pouvoir compter sur leur propres capacités ou « compétences » résilientes – capacités qu’elles auront su cultiver et encourager.
Pour encourager et cultiver la résilience collective, différents « outils » peuvent être mis en œuvre :
En diversifiant les talents et les profils, en laissant la place aux compétences émotionnelles, en encourageant l’apprentissage et la réflexion personnelle plutôt que la planification et l’application de protocoles anticipés, en mettant en place les outils nécessaires pour renforcer, en son sein, le lien social, l’entreprise aura tous les atouts en main pour davantage de compétitivité, de cohésion et, surtout, de performance – cette dernière comprise dans sa double dimension à la fois économique et humaine. Une entreprise résiliente aura davantage les assises de sa durée et de son avenir.
Réservez votre conférence sur : le management résilient.