(Article : catégorie conférence)
L’éthique est aujourd’hui la chose au monde la plus recherchée – comme un objet volant mais de moins en moins identifié. Loin de faire une leçon exhaustive de philosophie sur l’éthique comme fondement et/ou horizon de toutes les actions humaines, disons seulement que celle-ci n’est pas seulement une question de décisions morales ( la morale change, l’éthique est toujours égale à elle-même !) mais plutôt comme une qualité particulière du jugement et du comportement. Plus simplement, il s’agit de cette faculté volontaire de juger d’une situation en y mettant toute la sincérité et la rigueur de sa pensée et de sa parole, moins dans l’objectif de découvrir une quelconque vérité, que dans le souci du chemin qui pourra (ou non) la découvrir. Il s’agit davantage de la voie que l’on emprunte – par le comportement et le discours – que de l’objectif visé en lui-même.
Mais par delà sa définition, comment, en réalité, en entreprise, l’éthique et le leadership peuvent-ils s’articuler ? Le second peut-il aller sans l’exigence du premier ?
Le leadership éthique est un pilier essentiel pour renforcer la confiance et la crédibilité d’une entreprise, tant vis-à-vis de ses propres salariés que dans celui de son rayonnement extérieur – sa notoriété.
Tout leadership est tenu d’incarner, dans son comportement et son discours, des valeurs telles que la sincérité, l’honnêteté, la confiance et le respect. Valeurs sans lesquelles sa prétention à conduire et à diriger restera lettre morte ou fantomatique. Tout leadership qui n’est pas à la mesure d’une démarche éthique manquera son but : celui d’inspirer la confiance et d’asseoir sa crédibilité aux yeux de ceux qui l’écoutent ou qui travaillent en sa compagnie ou sous sa direction. Ceux-là perdront en motivation et par conséquent en efficacité : Ils feront le moins en échange du moins qu’on leur donne. Manque d’efficacité qui ne manquera pas de retentir sur le groupe dans sa totalité en le rendant infirme de sa vertu créative et de son potentiel de performance.
Mais les valeurs « éthiques », sont aussi des valeurs de décryptage et de lisibilité des circonstances extérieures. Ce sont des valeurs ou des critères induits de connaissances et d’appréciations justes du monde et de la société dans sa globalité. Aux côtés du jugement sincère et respectueux, de l’écoute et de la confiance projetée sur ses équipes, il y a place pour le jugement, l’écoute, l’attention et l’esprit ouvert et éclairé envers le dehors – jugement et comportement à la mesure des métamorphoses anthropologiques, sociales et environnementales. L’éthique est une valeur durable. Elle est, si l’on peut dire, le « développement durable » tel qu’en lui-même, tel qu’il avance – ou doit avancer.
Ouverture éthique sur le monde donc. Et ceci en particulier : nul ne peut ignorer la prégnance et la rapidité de l’innovation et des progrès technologiques, la célérité, aujourd’hui plus qu’hier, d’un monde qui sans cesse bouge, change et se bouleverse – a du mal à se refaire et à se reconstituer. La non-prise en considération dans les jugements, dans les comportements et les prises de décision par le leadership d’une entreprise de telles transformations continues, est l’assurance ou la demi-assurance de sa non-viabilité à long terme. Aucun leadership, lorsqu’il est confronté à l’application des innovations et des progrès techniques et sociaux ne peut feindre d’ignorer ou ignorer littéralement la difficulté inhérente à leur mise en place sans préjudice des facultés et des ressources humaines à l’intérieur du groupe. En ce dernier sens, le « leadership éthique » est, de plus en plus, étroitement lié à la responsabilité sociale des entreprises (RSE) – responsabilité interne et externe. Une conférence sur le « leadership éthique » saura éclairer les dirigeants d’entreprise et les inciter à adopter une approche éthique de l’innovation. Autrement dit à la mise en œuvre de cette dernière de manière responsable et durable.
En mettant l’accent sur l’importance d’un management basé sur l’éthique, une conférence sur le « Leadership éthique » aura pour but général d’insister sur l’importance de la mise en place d’une véritable « culture d’entreprise ». Un environnement où les comportements éthiques priment est plus à même de favoriser à son tour la rencontre harmonieuse des compétences et des synergies. Quant à la bonne prise en compte des problématiques contemporaines – climatiques, technologiques et sociologiques – elle inscrit de facto l’entreprise au cœur de la société qui la porte – et la fait participer ainsi à l’ensemble du progrès social. Elle lui fournit par ailleurs les clés de son développement durable et de sa « performance » – entendue au sens large : humain, social, écologique et financier du terme.
Réservez votre conférence sur le leadership éthique.